L’apiculture, la nouveauté 2014
L’aventure à débuter il y a quelque temps. Cette période où l’on rêvait tous de la fin d’un hiver interminable, de voir fondre cette neige qui ne cessait de nous tomber sur la tête pour voir pointer les moins frileuses des plantes printanières.
Depuis un temps déjà l’herboriste se posait des questions sur l’avenir des jardins de plantes médicinales et du coup celle des abeilles. C’est parfois si simple qu’on prend un temps à bien faire le déclic. Quel herboriste ne rêve pas d’un domaine fleurit, de fioles remplies de remèdes plus efficace les uns des autres, confectionnés à même les plantes issues de ses jardins et de petits pots remplis de crème onctueuse. C’est la tête remplie de rêves les plus fous que je m’occupe à désherber mon petit coin de paradis, si petit que parfois je me dis que j’aurai besoin de quelques vies supplémentaires pour accomplir ce qui me fait rêvasser.
L’herboriste et l’abeille cheminent ensemble. C’est comme on pourrait dire : du bon compagnonnage. L’abeille offre de nombreux éléments qui entreront dans la confection des produits de l’herboriste en plus de butiner tout le long de l’été à même les jardins de l’herboriste. Tant qu’à la contribution de l’herboriste : fournir une grande variété de plantes florifères, mellifère et maintenir la colonie du rucher en contrant les maladies dévastatrices dont cette espèce maintenant menacée. J’ai donc entamé une formation en apiculture qui me guidera vers les différentes étapes pour réussir cette nouvelle entreprise. Quoi que mes rêves prédisent des tonnes de pots de miel bien remplis, de la cire en abondance et de la propolis de la meilleure des qualités, faudra sûrement revoir les statistiques à la baisse la première année!
Après des années d’étude par correspondance (qui se poursuivent toujours d’ailleurs), c’est avec un enthousiasme particulier que je me dirige vers ces journées de formation en apiculture, à la rencontre de nouveaux apprentissages et discussions des plus passionnantes avec les autres participants.
C’est avec fébrilité que je reçois aujourd’hui, le nécessaire pour bâtir mon rucher, qui, si je fais bien les choses pourra atteindre 60 000 à 70 000 abeilles cette année. Je suis assise juste devant, le cœur léger à me dire que je viens d’accomplir une étape de plus dans la réalisation de mes rêves les plus fous. Peut-on avoir le cœur léger et à la fois angoissé ? C’est le sentiment que j’ai. Le sentiment de faire la bonne chose ainsi que l’angoisse de bien accomplir cette tâche encore inconnue. Mes nouvelles compagnes de jardins arriveront dans quelques semaines. D’ici là, l’apprentissage se poursuit tout en m’afférant à leur fournir un emplacement de choix. Comme les abeilles feront maintenant partie de nos vies, j’aurai l’occasion de vous fournir en onguent contre les piqûres !
1 commentaire
Très bon blogue expliqué d’une manière claire et précise !
Un plaisir visuel, j’ai appris énormément.
Je vous en remercie.
Cordialement,
Léo Malaison